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5 des plus beaux décors de cinéma de tous les temps

Vous êtes à la maison, confortablement installé dans votre canapé, en train de visionner vos films préférés. Plutôt récents ou grands classiques ? Et si comme nous, vous êtes aussi captivé par les éléments de design d'intérieur que vous apercevez à l’écran que vous ne l’êtes par le dénouement de l’intrigue, ça tombe bien. Car nous vous avons concocté une sélection des plus beaux et luxueux décors à avoir enchanté le grand écran.


5 des plus beaux décors de cinéma de tous les temps

 

Vous êtes à la maison, confortablement installé dans votre canapé, en train de visionner vos films préférés. Plutôt récents ou grands classiques ? Et si comme nous, vous êtes aussi captivé par les éléments de design d'intérieur que vous apercevez à l’écran que vous ne l’êtes par le dénouement de l’intrigue, ça tombe bien. Car nous vous avons concocté une sélection des plus beaux et luxueux décors à avoir enchanté le grand écran.

 

Diamants sur canapé - Breakfast at Tiffany's (1961)

 

1. Diamants sur canapé - Breakfast at Tiffany's (1961) 

Dans l’histoire du cinéma, il n’y a que très peu de décors aussi magnifiques que ceux de Diamants sur canapé, le grand classique de Blake Edwards avec Audrey Hepburn et George Peppard. 

Des décors décalés et extravagants. De la baignoire îlot du salon qui a été coupée en deux pour être transformée en canapé, à la caisse en bois qui fait office de table basse et en passant par le tapis en peau de zèbre. L’appartement new-yorkais de la croqueuse de diamants Holly Golightly est un vrai bijou de style à la fois boho et shabby chic , au cœur même de Manhattan. À mi-chemin de l’intrigue, on peut même la voir redécorer son appartement. Elle accroche un trophée représentant une tête de buffle sur l’un des murs, habille son plafonnier d’un abat-jour en dentelle d’un noir ensorcelant et dispose des sérigraphies un peu partout. , au cœur même de Manhattan À mi-chemin de l’intrigue, on peut même la voir redécorer son appartement. Elle accroche un trophée représentant une tête de buffle sur l’un des murs, habille son plafonnier d’un abat-jour en dentelle d’un noir ensorcelant et dispose des sérigraphies un peu partout.

S’installe alors au-dessus de chez elle Paul Varjak, incarné par George Peppard, qui vit pour sa part dans un intérieur luxueux et haut de gamme, très Park Avenue, grâce à sa « décoratrice » Emily Eustace. Très loin de celui de Holly ! Une horloge ornée de feuilles d'or, des sculptures en albâtre, du papier peint tissé bleu royal et d'imposants candélabres viennent renforcer l’impression qu’il nous donne d’être un excellent parti, élégant quoi qu’un peu dandy. 

 

Grand Budapest Hotel (2014)

 

2. The Grand Budapest Hotel (2014) 

Comme tous ses films, le récit fantastique de Wes Anderson se déroule dans les années 1920 dans un décor maximaliste et haut en couleur.

En réalité, le film a été tourné à Görlitz en Allemagne (et non dans la république fictive de Zubrowka) et rappelle par son esthétique l’esprit des grands palaces de la ville thermale de Karlovy Vary en République tchèque. The Grand Budapest Hotel affiche une ressemblance frappante avec l’Hôtel Imperial, qui est lui aussi perché sur une colline qui surplombe la ville.

Du côté de son aménagement intérieur, c’est le travail raffiné du plâtre et les tapis rouges du Grandhotel Pupp qui ont joué une influence majeure. Le Görlitzer Warenhaus, un ancien grand magasin situé à Görlitz, a servi de lieu de tournage, ce qui a contribué à créer un sentiment d’ouverture, de lumière naturelle, de feng shui maîtrisé pour le film, qui a remporté l’ Oscar et le Bafta britannique du meilleur décor en 2015. for Best Production Design in 2015.

 

Orange mécanique (1971)

 

3. Orange mécanique (1971)

Avec Orange mécanique, le chef d’œuvre dystopique de Stanley Kubrick, l’ultra-violence investit la scène. Bien que dérangeant d'un point de vue moral, tous les éléments d’ architecture, de design d'intérieur et d’ameublement qui s’y trouvent nous font rêver en matière de style Mid-Century Modern .

La plupart des lieux de tournage du film étaient situés à moins d’une heure de la maison de Kubrick à Elstree, dans le Hertfordshire. Pas exactement un grand lieu du style minimaliste selon les livres d'histoire ! Pourtant, la plupart de ces lieux étaient de vraies maisons et appartements (avec des exceptions évidentes comme les décors sadomasochistes du Korova Milk Bar, inspirés par le Pop Art).

La maison des Alexanders, incontestablement le lieu le plus marquant et le plus culte d’Orange mécanique, celui même où Alex, incarné par Malcolm McDowell, se livre à des actes abominables qui le conduiront en prison, n’est autre qu'une vraie maison. Et cette maison est aussi belle et neuve que n’importe quelle demeure minimaliste du 21ème siècle. 

Skybreak se trouve à Radlett et a été conçue entre 1965 et 1966 par un cabinet d’architecture appelé Team 4. L’espace de vie principal y est situé au pied de deux petits escaliers pour créer un petit salon en contrebastypique Mid-Century. Doté d’une table basse en verre et en acier, d’un tapis à poils longs, d'un piano quart de queue, de grandes bibliothèques du sol au plafond et d’une chaise de conférence Saarinen, il respire l’intellectualisme.

 

Le Lauréat (1967)

 

4. Le Lauréat (1967)

Cette comédie dramatique mythique réalisée par Mike Nichols en 1967 révèle un jeune Dustin Hoffman dans le rôle principal de l’étudiant fraîchement diplômé Benjamin Braddock, et à ses côtés Anne Bancroft pour incarner la femme d’âge mûr qui entreprend de le séduire, Mrs Robinson. Le Lauréat nous confronte avec tout un style californiendes années 1960.

Du fabuleux carrelage turquoise de la piscine dans laquelle Benjamin passe son temps à se prélasser, profitant du luxe et de l’agréable fraîcheur de l’ hôtelTaft (dans la vraie vie, l’ancien hôtel Ambassador) et de ses chaises longues en bois blanchi, Le Lauréat est une carte postale cinématographique du style de vie luxueux de la West Coast des années 1960, dont les décors ont été conçus par le directeur artistique Richard Sylbert.

Cuir, vinyle, bakélite et décoration monochrome sur fond de flore exotique luxuriante plantent le décor du bar de Mrs Robinson dans sa maison de Beverly Hills. Le thème monochrome se prolonge ensuite du grand hall d’entrée jusqu’aux chambres à l’étage pour créer une ambiance Art Déco.

Si toute l’élégance des années 1960 nous saute aux yeux, elle culmine lorsque nous découvrons l’église méthodiste unie de La Verne, en Californie, où le mariage arrangé d’Elaine (qui n’est autre que la fille de Mrs Robinson) dont Benjamin s’est épris, interprétée par Katharine Ross, est sur le point d’avoir lieu. L’église, devenue aujourd'hui un symbole du méthodisme grâce à son apparition à l’écran, a été conçue en 1961 par le cabinet d’architecture Ladd & Kelseyde Pasadena. Elle se distingue par deux gigantesques façades vitrées à l’avant et à l’arrière et une jolie corniche crantée, qui détermine la forme du toit.

 

Autant en emporte le vent (1939)

 

5. Autant en emporte le vent (1939)

L’épopée de guerre du producteur David O. Selznick a remporté 10 Oscars, y compris celui de la meilleure direction artistique et une récompense technique spéciale pour d'importantes contributions en matière de traitement des couleurs. Rien d’étonnant puisque les décors du film figurent parmi les plus prodigieux de l’histoire du cinéma.

Baptisée « Tara », la maison dans laquelle vit Scarlett O’Hara, l’héroïne interprétée par Vivien Leigh, est une structure imposante d'inspiration palladienne, composée de colonnes doriques et d’un gigantesque perron. La façade et le perron ont été conçus et construits par le directeur artistique Lyle Wheeler, tout comme l’a été l’escalier recouvert d'un tapis rouge de la résidence de Rhett Butler, où se poursuit la confrontation entre Scarlett et un Rhett ivre. 

Derrière le somptueux design néo-classique des décors du film, y compris le grand hall de Tara, on retrouve la scénographe Dorothea Redmond. S'il existe une plus belle illustration de décors dans l’histoire d’Hollywood, entre nous, c’est que nous ne l’avons pas encore dénichée.